Biomatériau innovant résistant à la corrosion saline
Du revêtement pour les sols aux fertilisants naturels, la coquille d'huître compte plusieurs réutilisations. Chaque année, plusieurs milliers de tonnes de coquilles et de cartilages de poisson sont tr...
Béton alvéolaire innovant
Des ingénieurs du laboratoire Moini de l'Université de Princeton aux Etats-Unis spécialisés en génie civil se sont inspirés de la texture des os humains réputés pour leur solidité en mettant au point...
L'histoire et l'évolution des stades
Les stades existent depuis la Grèce antique et ont connu une évolution significative au fil du temps pour devenir des monuments emblématiques, reflétant les changements sociaux, culturels et architect...
Fabrication et assemblage robotique d'un jardin suspendu
Semiramis, une structure architecturale en bois de 22,5 mètres de haut a été conçue grâce aux dernières innovations en matière de conception, en utilisant l'apprentissage automatique, l'optimisation i...
Métiers exercés en hauteur au service du patrimoine bâti
Ce reportage met à l'honneur les professionnels intervenant en hauteur sinon en altitude sur des monuments historiques, sur des bâtiments, sur des toitures, sur des terrasses soit à Paris sinon...
Recyclage du béton et des terres excavées
" Une terre excavée sortie de son site, qui n'est pas réutilisée sur son site à des fins de construction, prend le statut de déchet. Le ministère de la transition écologique a publié un arrêté permett...
Architecture. Climatisation naturelle en brique, en pierre et en céramique
Le concept de refroidissement par évaporation n'est pas nouveau.
Briques de verre lumineuses et isolantes
Des chercheurs de l'Empa (Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche) à Zürich ont mis au point des briques de verre constituées d'aérogel de silice.
Forum Bois Construction - Les conférences
La dernier Forum Bois Construction qui s'est déroulé en avril 2023 propose à l'écoute les conférence par ateliers thématiques.
La surélévation des bâtiments
Face aux enjeux de lutte contre l'étalement urbain, de rénovation thermique du parc bâti, de mixité sociale, de détente de la pression foncière et de valorisation du patrimoine architectural, la surél...
Constructions à ossature bois
Désormais classique, ce manuel professionnel contient les techniques, les connaissances et les savoir-faire nécessaires à la réalisation des maisons à ossature bois, de la conception à la mise en oeuv...
Les modes constructifs
En maçonnerie, les modes constructifs sont variés. Vous retrouverez ci-dessous les informations sur ce sujet, collectées sur la période de 2018 à 2022.
Réalisations architecturales contemporaines
Le Pavillon de l'Arsenal met à disposition de courts films documentaires techniques bien faits pour présenter la construction, la réhabilitation, la restauration ou la modification d'un bâtiment paris...
Recyclage des plâtres de chantiers
Parmi les matériaux issus de chantiers, l'un d'eux est recyclable indéfiniment. Il s'agit du plâtre. En 2020, 127 000 tonnes de plâtre ont été recyclées.
Tout savoir sur les matériaux utilisés en maçonnerie
Voici des actualités concernant les matériaux pour le métier de maçon. Ces informations ont été collectées sur la période de 2018 à 2022.
Les derniers replays de BatiRadio
Retrouvez-ici les émissions produites par BatiRadio classées par formats et par thématiques. Ces dernières sont disponibles à l'écoute ci-dessous : les émissions mensuelles : iciles podcasts en lien avec le marché de la construction : iciBatimat TV : revivez les temps forts du salon Batimat par jour : ici
Tour d'horizon des bâtis du Grand Paris
Le site du Pavillon de l'Arsenal propose un tour d'horizon des réalisations actuelles et anciennes concernant des bâtis permanents, temporaires parisiens et franciliens.
Comment déplacer une maison, un édifice ?
Celle-ci serait apparue pendant la période d’Asuka qui s'écoule du milieu du VIe siècle jusqu'au VIIe siècle.
Les immeubles de grandes hauteurs en bois
La Suède est passée maître dans la construction d'immeubles en bois de toutes hauteurs et bien souvent de très grandes hauteurs si bien que les chantiers de ce type de construction ont augmenté de 20%...
Assemblage complexe d’une charpente
Le DOUGONG est un assemblage d’origine chinoise qui serait apparu les derniers siècles avant J.-C., puis se serait généralisé pendant la dynastie des Tang (618-907). Celui-ci est utilisé depuis près de 2500 ans dans la fabrication des temples, palais impériaux et reprend le principe d’assemblage par emboîtement sans clou ni colle. Le DOUGONG est devenu un des éléments les plus importants et les plus caractéristiques de l’architecture chinoise. Il est réalisé avec le bois de Nanmu ( 楠木). Celui-ci pourrait s’apparenter à une espèce de mélèze et est également employé dans la construction des bateaux, des édifices, du mobilier et en sculpture. Il est considéré comme un bois précieux et se trouve uniquement en Chine et en Asie du Sud. À l’époque, ces assemblages sont un signe de pouvoir et certains d’entre eux sont réservés notamment au palais de la « cité interdite » Il était défendu de les reproduire, cela aurait été perçu comme une offense envers l’empereur en prétendant pouvoir être son égal. L’ensemble des éléments architecturaux, que ce soit la forme, la couleur, les ornements sont révélateurs des codes et coutumes qui prenaient place à l’époque des constructions. Par exemple, il existe de nombreuses variantes dans les tracés ou les proportions des assemblages DOUGONG. Le nombre de rangées a également son importance, car il va déterminer l’avancée de toit. On retrouve des rangées de 3,5,7 ou 9 rangs. Les superpositions de DOUGONG augmentent selon le statut de la personne. (CC BY-NC-ND 2.0) Julie Laurent Détails d’un DOUGONG sur un des palais de la cité interdite à Pékin. (CC 0 1.0) Gary Todd Tour d’angle dans la cité interdite à Pékin. Le DOUGONG a permis de construire des tours d’une grande hauteur afin de voir arriver l’ennemie.
En quoi les constructions d’immeubles en bois grande hauteur constitueraient-elles une opportunité ?
Le bois est à l’origine des premières constructions. Notre habitat n’a jamais cessé d’évoluer avec ce matériau le plus utilisé dans le monde avant le 18ème siècle. Po...
Maison à ossature bois sur pieux
Pour construire une maison à ossature bois sur pieux, il faut en premier lieu s’intéresser à la matière première, le bois. Différentes classifications des bois existent lors de la construction d’une maison à ossature bois. Pour si retrouver la FNB (Fédération Nationale du Bois) a édité un dossier s’intitulant «Fiches Pratiques, Mieux Comprendre les Produits bois français». D’un côté il y a les «Fiches Produit» et de l’autre les «Fiches Comprendre». Ce dossier est très complet, instructif et bonne une idée sur les compétences requises par le menuisier, le charpentier ou l’architecte qui entreprend ce genre de construction. Exemple de classement mécanique: Type essence et produit: C Résineux massif / D Feuillus massif ← C18 → Classe de résistanceG Lamellé-collé C18 = charpente traditionnelle, mur à ossature boisC24 = charpente industrielle, bois pour lamellé-collé C30 = ouvrages à haute performance ou pour lesquels la section de bois doit être minimisée: solivages, vérandas, murs rideaux, bois pour lamellé-collé à grande portée. Pour les sections de bois disponible le «Catalogue des Produits Bois Français» aussi réalisé par la FNB permet de faire un choix précis. A travers toutes ces fiches et documentations nous voilà donc renseignés sur la matière première. Maintenant nous allons nous intéresser à la partie technique, conception et réalisation. C’est un ingénieur/constructeur bois qui nous fait la présentation d’une maison à ossature bois sur pieux. Le projet a été réalisé à Saint-Drézéry près de Montpellier. Comme toute construction, celle-ci est soumise à l’approbation d’un permis de construire avec une demande d’attestation RT 2012 (Réglementation Thermique, pour valider le permis de construire). Par la suite le bureau d’étude thermique viendra réaliser les tests d’étanchéité de la maison et vérifier que la construction est conforme à l’attestation initiale du dépôt de permis. A l’issu de ces tests le client recevra une attestation de conformité thermique, lui permettant de demander l’attestation d’achèvement des travaux en mairie. Ensuite, le client demande à un bureau d’étude spécialisé l’analyse du sol afin de communiquer les résultats à l’entreprise responsable de la pose des pieux. Le calcul du nombre de pieux sera déterminé entre la nature du sol et le poids de la construction. Pour la réalisation de cet ouvrage c’est aussi un bureau d’étude qui a réalisé le dimensionnement des bois en fonction du plan proposé et ainsi estimé le poids de l’ouvrage. Le positionnement des pieux est ainsi défini, le traçage s’effectue sur le terrain et les pieux sont vissés à l’aide d’un engin prévu à cet effet. Le pieux est vissé en terre jusqu’au «couple de serrage», c’est-à-dire jusqu’au débrayage du mandrin quand la force de serrage prévue est atteinte. Quand tous les pieux sont vissés, à l’aide du niveau laser, ceux-ci seront tracés puis coupés et une platine sera soudée sur chacun d’eux. Cette technique ne nécessite pas de fondation, respecte le relief du terrain. Elle est plus économique et écologique que des fondations traditionnelles. Fini l’utilisation de mètres cubes d’eau pour faire du béton et plus de temps d’attente concernant le séchage de celui-ci. Avoir un vide sanitaire de la hauteur souhaitée est appréciable car une ventilation naturelle s’effectue. Après la mise en place des pieux munis des platines, il faut faire appel à une entreprise spécialisée dans la lutte contre les termites. Les platines reçoivent une protection afin de protéger l’ouvrage des termites. Toute la préparation étant faite, la pose des premières poutres sur les pieux peut commencer, celles-ci seront vissées aux platines et aux poteaux. Toutes les poutres constituant le plancher seront munies en partie basse de tasseaux qui serviront de support pour un panneau de fond. Ensuite tout le plancher sera recouvert d’un panneau CTBH (résistant à l’humidité) sans oublier de placer sur chaque poutre une membrane anti-grincement afin d’éviter tout bruit lors des déplacements dans la maison. Par la suite, des trous seront percés dans le panneau de sol et c’est une ouate de cellulose qui sera soufflée pour remplir chaque espace entre les poutres. Des montants de section 145 mm x 45 mm serviront de support à un panneau OSB (Oriented Strand Board, panneau constitué de plusieurs couches de lamelles de bois minces et longues) pour concevoir les murs. Maintenant peut commencer le levage des parois constituant les murs extérieur de la maison. Quand tous les murs sont fixés entre eux, une lisse de chaînage sera fixée sur le pourtour de l’ossature bois. Pour cette maison, le client a choisi une charpente en fermette mais il est tout à fait possible d’imaginer une charpente traditionnelle afin de bénéficier des combles ou encore profiter de la vue d’une jolie ferme en bois (Ferme: élément de charpente de forme triangulaire supportant le toit). Le bâtiment est maintenant hors d’eau, ainsi la pose des portes et des fenêtres peut se faire. Pour les murs recevant du bardage, un pare-pluie est maintenu sur les panneaux OSB avec des tasseaux verticaux cloués. Les tasseaux sont fixés verticalement car il faut tenir compte de la ventilation de la paroi. Les parois recevant un enduit pour la finition seront recouvertes d’une fibre de bois qui servira de support à cet enduit. Un bardage bois contribue à l’esthétique de la maison mais il a fallu tenir compte du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune, qui limite le nombre de mètres carrés de bardage sur une construction. Intérieurement c’est une isolation de laine de bois qui est placée entre les montants des murs puis un frein-vapeur est agrafé. Des tasseaux sont vissés horizontalement, et toute la partie électrique et plomberie passe derrière le tasseau contre le pare-vapeur. Cette technique a l’avantage de ne pas endommager le pare-vapeur. Il y a aussi la possibilité de fixer des rails métalliques et mettre des panneaux de Placoplatre.