Yakisugi ou Shou Sugi Ban est une technique japonaise traditionnellement utilisée avec le bois de cyprès puis de cèdre afin de protéger durablement les bardages des maisons. Cette technique dite de "bois brûlé" est née au 18e siècle. La surface du bois est brûlée et doit prendre un aspect craquelé. Cet effet est plus ou moins marqué selon l'essence et la durée et profondeur de combustion. Le revêtement obtenu prend des teintes variées allant des noirs aux gris, aux bleus, aux cuivrés. Ce traitement renforce la résistance du bois face aux incendies. L'enveloppe carbonisée le protège des intempéries, des parasites, des moisissures, des insectes. La texture fendillée, les teintes noircies sont obtenues par procédés chimiques. Cette technique ancestrale japonaise a des atouts. En effet, l'action du feu sur le bois reste naturelle. Les résultats obtenus participent à l'atmosphère décorative de l'agencement et répondent aux tendances. Le bois est traditionnellement brûlé dans une cheminée en bois triangulaire. En Occident, la dimension esthétique des bardages en bois brûlé séduit. Cette technique est réutilisée afin de magnifier l'apparence de certaines essences notamment celles du chêne, du pin, du mélèze, tant en menuiserie intérieure qu'extérieure. Le brûlage du bois s'effectue au chalumeau. L'apparence du bois est multiple : plus ou moins carbonisée, plus ou moins polie. Plutôt que d'utiliser des produits chimiques pour obtenir une texture fendillée noircie, cette technique ancestrale japonaise est naturelle. L'action du feu sur le bois permet d'avoir des résultats variés. Cette dimension esthétique participe à l'atmosphère décorative de l'agencement et répond aux tendances.
Charlotte Mazalérat • 16 juillet 2020
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