Vers une nouvelle ère de l’énergie pour les industriels

La fin annoncée du dispositif ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) au 31 décembre 2025 marque une rupture majeure pour le secteur industriel français. 

🔍 Ce qui change concrètement :

Les industriels électro intensifs pourraient voir leur facture d’électricité augmenter entre 5 % et 20 %, selon leur profil de consommation et leur stratégie d’achat. 

Le rôle du profil de consommation devient déterminant : consommer lors des périodes de prix bas (nuit, creux) sera un avantage. 

L’électricité devra être achetée sur des marchés à terme ou en “bloc + spot”, exposant les entreprises à la volatilité des prix.  

Le mécanisme de l’ARENH cède la place à de nouveaux instruments comme le Versement Nucléaire Universel (VNU) ou les Contrats d’Allocation de Production Nucléaire (CAPN), pour réguler la rémunération de l’électricité nucléaire.  

⚠️ Enjeux et opportunités à anticiper :

L’enjeu financier est double : sécuriser les coûts tout en gérant le risque lié à la volatilité.

Le stockage d’énergie par batteries devient une piste stratégique : stocker lors des périodes à bas coût, restituer lors des pics, pour lisser la facture électrique. Des gains de 10 à 20 % sont envisageables selon les cas. 

Une gestion intelligente de la consommation (flexibilité, modulation, pilotage horaire) se révèle indispensable.

La transition énergétique (efficacité, renouvelables, autoconsommation) n’est plus un choix, mais un impératif pour renforcer la compétitivité industrielle dans ce nouveau contexte.

🥇 Notre engagement :

À l’Institut, nous observons cette évolution avec attention. Nous incitons nos industriels, nos partenaires formateurs et nos apprentis à anticiper, à se former et à concevoir des solutions innovantes pour piloter cette transition.