J’ai redécouvert il y a peu cette interview de l'ingénieure et géologue Aurore Stéphant. Cette vidéo avait fait beaucoup de bruit lors de sa sortie, avec de nombreux courts extraits partagés sur les réseaux sociaux. Si vous ne l’avez pas déjà vu, je vous recommande donc son visionnage.
En bref, l’intervenante alerte sur notre consommation effrénée de métaux, rares ou non, et surtout notre dépendance aux métaux rares. Elle souligne également le lien entre exploitation minière, pollutions des sols et de l’environnement, mais aussi émissions de Co² et impact sur la biodiversité.
Il existe heureusement de nombreuses alternatives à ces métaux, qui ne sont pas encore popularisées. Des travaux sont notamment menés pour mettre au point de nouveaux matériaux ayant des propriétés magnétiques similaires à celles des terres rares. C’est notamment ce que pourrait permettre la nano-structuration de particules d’éléments simples et largement disponibles comme le fer, le cobalt et le carbone. Grâce à ces procédés de nanotechnologie sur des métaux plus répandus, Siemens a pu par exemple développer un projet de nouveaux aimants permanents à haute performance, sans métaux rares, destinés aux éoliennes.
Le recyclage et la généralisation du tri sont d’autres pistes explorées pour réduire notre consommation de métaux, rares ou non. C’est notamment cette alternative que développe l’entreprise WeeeCycling avec sa production de métaux rares et précieux issus à 100% du recyclage de déchets.
Les terres rares, et après ?
Ruée vers les métaux rares : une alternative nommée WeeeCycling
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