Depuis que l'Homme a conçu des ouvrages pour fermer son habitat, il a également dû développer des systèmes de rotation pour en permettre l'ouverture et la fermeture.
Aujourd'hui, les menuiseries extérieures ont énormément évolué, les sections de bois employées et l'épaisseur des vitrages imposent l'utilisation de quincailleries en conséquence.
Parmi elles, les paumelles ordinaires ou contre coudées qui permettent d’assurer le pivot du châssis. Composées d’une partie mâle sur le dormant et une partie femelle sur l’ouvrant, elles sont fabriquées en acier ou en inox (pour des environnements plus extrêmes). Chaque partie est composée d’une partie cylindrique, le goujon qui permet la rotation, et d’une partie plate, la lame qui est pourvue de trous pour la fixation sur l’ouvrage. Il existe de nombreux modèles de paumelles, mais on en utilise généralement deux types adaptés pour les menuiseries extérieures : les paumelles droites pour les fermetures sans recouvrement et les paumelles contre coudées pour les fermetures à recouvrement. Lorsqu’il y a des volets intérieurs, une troisième partie est ajoutée pour permettre la rotation du volet dans le même axe.
Le choix des paumelles se fait en fonction du poids de la menuiserie, de son profil d’usinage, du sens d’ouverture, de son environnement et de l’esthétique recherchée car elles restent visibles et doivent donc s’accorder avec le style de l’ouvrage.
Certaines conceptions ne permettent pas l'emploi de paumelles. En effet, pour assurer une bonne étanchéité et conserver la continuité des joints, on emploie des fiches. Les fiches à visser, communément appelées fiches “anuba”, sont très couramment utilisées pour les menuiseries à recouvrement car elles sont faciles à mettre en œuvre et permettent un réglage aisé (pour certaines sans dégondage de l’ouvrant grâce à des vis de réglage). Qu'elles soient simples, doubles ou triples broches, elles existent avec des diamètres différents et des configurations variables selon l’usage prévu. Selon les fiches mises en oeuvre, le diamètre et le nombre de perçage varient mais la technique reste identique. Il suffit ensuite de visser les fiches. Certaines sont conçues pour être fixées avec des vis bois “classiques”, elles sont essentiellement utilisées pour le ferrage de volets intérieurs.
Outre ces quincailleries “classiques”, les industriels ont développé des nouveaux produits spécifiques pour la menuiserie extérieure et répondant aux contraintes liées au poids (surtout pour les portes). En effet, la mise en œuvre de sections de bois plus importante et de vitrages plus épais impose une quincaillerie plus adaptée aux charges lourdes. Selon les modèles, ils peuvent être à visser, à entailler, à insérer, etc.
Spécialement conçues pour répondre aux différentes contraintes et assurer la continuité des joints, ces quincailleries sont plus ou moins faciles à mettre en œuvre avec un outillage "classique". En effet, la précision requise pour la pose des quincailleries est grandement facilitée avec un centre d'usinage.
Cette présentation est non exhaustive. N'hésitez pas à explorer la multitude de produits commercialisés, cela permet d'étoffer les propositions que nous pouvons présenter à nos clients pour répondre à leurs besoins et à leurs envies.
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