Lorsque les eaux douces des rivières ou des fleuves rencontrent celles de la mer ou de l'océan, la salinité des eaux diffère. Né de la différence de concentration de sel entre l'eau salée de l'océan et de l'eau douce des rivières, une énergie est générée. Ce phénomène s'appelle l'osmose dite "énergie osmotique" ou encore "énergie bleue". Des chercheurs et des scientifiques travaillent depuis quelques années à récupérer cette énergie naturelle.
Un système de tuyaux et de pompes permettrait d'acheminer de l'eau douce et de l'eau salée qui en se rencontrant produiraient de l'électricité. Des usines pilotes ont été mises en place en Norvège, au Pays-Bas, d'autres en France dont une au niveau du delta du Rhône dont il est question ici. Avec l'énergie osmotique appliquée à la rencontre des eaux du Rhône et de la mer Méditerranée, il nous est expliqué que "4 millions de mégawatt-heure (MWh) pourraient être produits annuellement, soit deux fois la consommation électrique annuelle de Marseille".
Cependant, l'exploitation de cette énergie renouvelable a un coût élevé.
Les chercheurs travaillent toujours sur la mise au point des membranes osmotiques, dispositifs permettant de récolter l'énergie elles-mêmes conçues à partir de nanomatériaux et de nanofluides.
L'objectif des chercheurs serait "d’obtenir un mode de production d’électricité renouvelable qui soit viable économiquement, rapide à installer et généralisable partout où coexistent des eaux de salinités différentes".
À la frontière entre mers et rivières jaillit l’énergie bleue
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