Le gant bionique

par Philippe Conan - Publié Il y a 3 ans

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Le gant bionique

Dans nos ateliers ou sur les chantiers, des tâches répétitives, nécessitant de la poigne sont quotidiennes. Nous déplaçons des centaines de kilos par jour suivant qu’il s’agisse de débiter des plateaux de bois de 80 millimètres d’épaisseur, de déplacer des panneaux trois plis de cinq mètres de longueur ou encore de distribuer des portes pleines sur le chantier.

De grandes entreprises industrielles ont créé un partenariat avec des laboratoires technologiques au début des années 2000 , afin de mettre au point un gant capable de réduire la pénibilité du travail à effectuer. Développé dans le secteur médical et astronautique, cette technologie arrive dans le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Public).

Il s’agit d’un gant bionique, une grande révolution technologique pour nos métiers manuels, mais aussi une révolution pour l’être humain où la place de la main et de l’outil sont primordiaux.

Des tendons synthétiques munis de capteurs sont cousus dans le tissu du gant. Dès que l’utilisateur bouge les doigts et saisit un objet, les capteurs donnent l’information à l’unité centrale qui actionne les tendons synthétiques.

L’unité centrale est reliée au gant par un fil longeant le bras. Elle est maintenue à la taille ou dans un sac à dos suivant le poids de celle-ci.

L’aide est d’environ 4 kilos par doigt et permet d’amplifier la préhension. Un doigt directeur peut être défini comme par exemple pour appuyer sur la poignée d’un pistolet à silicone. La puissance de la force exercée est indiquée soit en kilogramme ou en newton sachant qu’un newton est égal à 0.1 kilogramme.

Ce gant va permettre de réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) et ainsi faciliter la tâche de l’ouvrier, soit en atelier ou sur le chantier.

Des entreprises spécialisées dans la location de matériel pour le bâtiment proposent maintenant ces gants bioniques à la location.

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