Certains secteurs peinent à trouver de la main d'œuvre saisonnière qualifiée. C'est le cas de l'arboriculture, du maraîchage, de la viticulture. Pour optimiser certaines opérations et rendre le secteur attirant, certains entrepreneurs et agriculteurs utilisent des robots pour réaliser des opérations pénibles, chronophages.
Technologie de pointe
La robotique de pointe inclut de plus en plus de bras articulés, de capteurs, de technologies de reconnaissance visuelle.
L'exemple porte ici sur :
- la distinction entre les plantes à conserver de celles à retirer ;
- des fruits à laisser sur la plante ou l'arbre, de ceux à cueillir sinon à jeter s'ils sont pourris ;
- taille, effeuillage des plantes et arbustes
La machine doit être capable de faire la différence.
Optimisation et contraintes
Si la robotisation permet de faire gagner du temps dans certaines activités agricoles, les spécialistes en robotique et en électrotechnique doivent améliorer les dispositifs autonomes pour les rendre plus résistant aux intempéries : humidité, pluie, vent et températures basses aussi bien ceux intervenant en serres qu'en extérieur.
Atouts
- réduction de la pénibilité pour certaines tâches répétitives
Inconvénients
- perte d'emploi dans le secteur agricole
- coûts d'investissement, de fonctionnement, de maintenance des robots ;
- couts de formation spécialisée des équipes en programmation ;
- coûts juridiques en cas d'accidents en cas de dysfonctionnements des robots, en cas d'implications des machines autonomes ;
- risques liés à la dépendance technologique.
Si l'automatisation constitue une aide pour les grandes cultures, la robotisation de pointe pose d'autres défis : humains, techniques, financiers, réglementaires.
L’agriculture se robotise
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