Plusieurs designers travaillent aux côtés de chercheurs pour extraire les pigments à partir de végétaux et matière organique. Leurs approches et méthodes sont différentes. L'objectif est commun : utiliser la matière organique à partir de déchets alimentaires végétaux.
Les pigments obtenus à partir de matière organique naturelle sont plus stables et plus durables dans le temps que ceux dits de synthèse.
1/ Extraction des pigments par broyage
Une designer néerlandaise associée à une équipe de chercheurs a mis au point une teinture à base de bactéries contenues dans les déchets alimentaires organiques. Le projet s'intitule " The Colour of Waste" littéralement "La couleur des déchets" consiste à utiliser les pelures, les écorces, les morceaux de certains végétaux en les réduisant en poudre. La poudre préalablement infusée est combinée à de l'alun et du carbonate de sodium. Plusieurs opérations de broyages, séchages permettent d'obtenir le pigment.
Déchets organiques utilisés
- marc de café
- noyaux d'avocat
- choux rouge
- écorces d'orange
Usages des pigments sur les matériaux suivants
- bois
- cire
- papier
- peinture
- textile
2/ Obtention des pigments bactériens
Une designer britannique, Annelise Payne explore quant à elle, la culture des bactéries. Ces dernières viennent d'ateliers textiles. Le principe consiste à élever des bactéries sur des fibres textiles naturels : organiques ou animales. Les textiles sont préalablement imprégnées de micro-organismes nourrissant et développant les bactéries lesquelles modifient la teinte du matériau. Son projet s'intitule Primordial Pigments et s'inspire du mouvement "Arts and Crafts".
Textiles servant à la culture des bactéries :
- coton
- lin
- soie
- velours
Propriétés :
- brillance
- transparence
- résistance au feu
- résistance aux UV
- résistance aux intempéries
- résistance aux rayures
Atouts :
- matériau renouvelable
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